Infos :•
Développeur : Torn Banner Studio
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Type : FPS/multijoueur
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Joueurs : 64 en ligne.
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Sortie : 16 octobre 2012
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Note : n’est pas entièrement traduit en français.
Test :Alors, c’est un jeu que j’ai suivis avec beaucoup d’attention depuis que Darkmirror l’a présenté via KickStarter. Je me suis dit que c’était un projet quand même ambitieux et d’après les vidéos, ça donnait quand même envie et ça avait même de la gueule. Résultat, j’ai attendue sa sortie avec impatience.
J’ai craqué hier après-midi. Je l’ai acheté sur steam pour la « modique » somme de 22.99€. Ce n’est pas grand-chose par rapport à certaines productions qui font payer 60 € le jeu.
Bon, commençons tout d’abord avec les graphismes. Pas grand-chose à dire, c’est de l’Unreal Engine 3 moddé directement dans l’UDK dev kit et ça se voit ^^ Néanmoins, ça reste très bien foutu et on retrouve des effets de lumière impressionnant. Les unités sont bien modélisées, les textures bien réalisées. J’ai juste noté quelques petits bugs ou fautes d’accord de texture, ça se voit surtout dans le ciel. Bref, donc, niveau graphisme je trouve ça superbe, on a beaucoup de détails et d’effets comme le sang sur les tuniques (ça m’a fait pensé à Dragon Age : Origins) ainsi que des effets d’ombres et lumières très belles. On n’est pas devant du Crysis 3 mais pour un jeu indépendant, il s’en sort vraiment très bien.
Passons au gameplay. Comme vous le savez sans doute, Chivlary : Medieval Warfare reprend le principe de Age of Chivlary. Le principe est que 2 camps sont lâchés sur une maps pour du match à mort ou un mode de jeu spécifique. Tout dépend de la maps et même si elles ne sont pas nombreuses, chaque partie est intéressante. Une maps par exemple propose simplement du match à mort. Un autre consiste, par exemple, pour une équipe à incendier un village et tuer chaque paysan pour ensuite foncer vers un donjon et occire son seigneur. L’autre équipe doit bien sûr l’en empêcher. Cela m’a fait pensé à Battlefield III ou chaque coin de la maps se « débloquait » par rapport à la progression des objectifs. Le jeu propose 4 classes avec chacune des armes spécifiques. On peut voir un archer/arbalétrier pour les classes de jet. On a aussi droit à un homme de troupe et des unités plus puissantes. A chaque à sa spécificité. Un homme de troupe sera par exemple beaucoup plus rapide qu’une autre classe avec une énorme épée à une main mais aura une résistance aux dommages plus simple. La classe peut être personnalisée au minimum. On peut par exemple changer d’arme, ajouter un bouclier ou quelques armes de jet voir une bombe de fumée ou de feu. C’est minimaliste, mais je trouve qu’il n’en fallait pas plus.
Le jeu propose un mode solo avec une IA complètement à la ramasse. Un mode à oublier tout de suite. Le must se trouve en multijoueurs. Les serveurs sont nombreux, autant que les joueurs. Il n’est pas difficile de rejoindre un serveur avec pas mal de joueurs présents. Chaque partie donne droit à une mêlée terriblement épique où votre expérience et vos réflexes seront mit à rude épreuve. En mêlée, vous disposez de 3 attaques. Une « normale », une perforante et une tranchante sans oublier le mode parade qui s’obtient via un simple clic droit. Il n’y a donc pas énormément de diversité mais le tout est de savoir quoi utiliser à quel moment. Il faut aussi penser à l’allonge de chaque arme. Il faudra donc parer très rapidement un coup porté par une lance qui est assez lent mais qui peut être porté plus loin qu’un simple coup d’épée qui lui est plus rapide mais moins distant. Ca reste donc assez complexe et il ne vous suffira pas de mitrailler le clic droit pour parer. Vous pouvez aussi tenter de briser une parade via un coup de pied pour ensuite défaire votre ennemi.
De plus, vous aurez du mal au début à vous en sortir face à plusieurs adversaires et si vous êtes seul, vous n’avez plus qu’à prier. Une chose à savoir est que le TK est activé, il faut donc faire assez attention à vos coups au début car tuer un alliée ça arrive très très vite. Vous pouvez, selon les maps, intérargir avec certains objets comme des torches pour enflammer un bâtiment, ou alors de l’huile bouillante à déverser du haut d’un rempart voir d’une baliste ou d’une catapulte.
Au final, Chivalry est un jeu très prenant ou les batailles, épiques donnent leurs lots de challenge. J’apprécie vraiment ce jeu et pour l’instant je ne peux que le recommander.
Ma note : 17/20.Screens (sans doute un peu lourd)- Spoiler: